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Le skiff des jeunes, le 420 moderne !

29erHourtin1logo29erDessiné par Julian Bethwaite, le 29er est le digne petit frère du 49er. Il en reprend les principaux éléments un trapèze en moins. Ce bateau va vite, très vite.

Vivant à la barre précis, sensible aux réglages, mais assez instable, il a pour ambition d’être le dériveur pour les championnats du monde jeune. Reconnu comme tel par l’ISAAF pour les deux prochaines années, il a été adopté par de nombreuses fédérations à l’exception de la FFV qui maintient le 420 comme support jeune.

Caractéristiques

  • Architecte: Julian Bethwaite
  • Année: 1998
  • constructeur: Ovington
  • Longueur: 4,24m (flottaison)
  • Grand-voile: 10m²
  • Foc: 3m²
  • Spi: 16 m² (capelage)
  • Poids: 90kg (équipé)

Très développé au niveau international, il s’adresse logiquement à des jeunes qui ambitionnent de passer un jour sur le 49er mais il n’est pas rare de trouver en France des propriétaires qui souhaitent découvrir de nouvelles sensations après avoir pratiqué la planche à voile ou le catamaran.

29erhourtin2Selon toute vraisemblance, il deviendra le support jeune excluant sans doute alors les propriétaires amateurs qui resteront en dehors des filières fédérales mais continueront à l’utiliser pour le plaisir et le loisir sportif.

Il est difficile d’émettre des critiques sur ce bateau même s’il reste plus difficile d’accès qu’un buzz ou qu’un 420. Bref, un engin étonnant !

En France, les Glénans proposent depuis 2002 des stages sur ce bateau. Les personnes qui y ont participé se déclarent ravies ! Tant mieux pour le développement des skiffs !

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Le seigneur des anneaux... Olympiques

49er_1logo49erDessiné par Julian Bethwaite, le 49er a d’ores et déjà marqué l’histoire de la voile légère en étant reconnu comme bateau olympique depuis les jeux de 2000.

Le choix de ce bateau pour les jeux symbolise la reconnaissance par les autorités sportives d’une pratique (le skiff) qui était jusque à cette date tenue à l’écart de la voile olympique. Il est d’ailleurs symbolique que cette reconnaissance ait eu lieu à Sydney, ville mythique pour les skiffs et pour les 18 Pieds Australiens.

Fort de cette reconnaissance olympique le 49er a connu un rythme de développement soutenu (On comptabilise plus de 1200 49er dans le monde entier) mais reste réservé à une élite pour qui la voile olympique représente un aboutissement mais aussi un sacerdoce !

Caractéristiques

  • Architecte: Julian Bethwaite
  • Année: 1996
  • Constructeur: Ovington
  • Longueur:: 4.99m
  • Largeur:: 2.9m
  • Grand-voile: 21.2 m² avec le foc
  • Foc:
  • Spi: 38m²
  • Poids: 90kg (coque)

Julian Bethwaite a dessiné ce bateau en s’inspirant des 18 pieds dont il est une des figures légendaires mais en les simplifiant.

On remarquera des innovations intéressantes : safran en puits, hâle-bas inversé… Doté d’un plan de pont ergonomique, d’une carène planante, d’un accastillage haut de gamme judicieusement placé, d’un spi de 38 m2, le 49er est sans doute ce qui ce fait de mieux à l’heure actuelle dans les skiffs. Au cours des années, il a adopté le mât entièrement carbone et plusieurs nouveaux jeux de voile dont le dernier avec une corne. De même, le système fragile d’attache des échelles a été complètement refait, il y a quelques années. Après 2016, un nouveau spi pourrait être proposé.

SEMAINE OLYMPIQUE FRANÇAISE (SOF)

Vivant à la barre, extrêmement fin et vivant mais aussi très instable, le 49er rassemble l’élite de la voile légère dans des compétitions de haut niveau à tel point qu’il est aujourd’hui impensable pour un amateur d’espérer briller dans cette série.

Il s’adresse donc à ceux que l’olympisme ne rebute pas et à ceux pour qui le plaisir et les sensations ne doivent pas forcément être oubliés en voile olympique ! C’est donc une toute nouvelle approche spectaculaire et vivante de la voile que véhicule le 49er!

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Le maillon faible de chez Bethwaite !

29erXXDans quelques années, l’histoire retiendra sans doute le 49er, le 49erFX, le 29er et beaucoup moins le 29er XX, dessiné par Julian Bethwaite. Comme son père avant lui, Julian est un personnage capital de la voile légère des 30 dernières années. L’accès du skiff à la reconnaissance olympique à travers les 49er et au mondial ISAF jeunes à travers le 29er, est le résultat d’un engagement sans faille pour la pratique du skiff et ses valeurs. Dans cette quête de la reconnaissance olympique du skiff, Julian Bethwaite a eu l’idée de présenter dans un premier temps un 29er survitaminé, le 29erXX, pour permettre aux filles passionnées de skiff de rêver d’or olympique comme les garçons.

Caractéristiques

  • Architecte: Julian Bethwaite
  • Année: 2005
  • Constructeur: Ovington
  • Longueur:: 4,24m (flottaison)
  • Largeur:: 1,77m
  • Grand-voile: 15 m² avec foc
  • Foc:
  • Spi: 19 m²
  • Poids: 77 kg coque équipée

Basé sur la fabuleuse carène du 29er, le 29erxx dispose d’un gréement carbone, d’une surface de voile augmentée et d’un double trap. Selon les différentes versions qui se sont succédé on pouvait trouver une voile avec plus ou moins de corne et un safran plus ou moins déporté pour compenser la relative faible longueur à la flottaison de la carène.

Car là est tout le problème du 29er XX, dans la succession de versions qui n’ont jamais réussi à convaincre du total bien fondé de la démarche XX. Si le bateau est très vivant, certains diront qu’il manque de puissance car la surface de voilure n’a été que peu augmentée par rapport au 29er alors que l’adjonction d’un deuxième trap pour le barreur a augmenté le couple de rappel.  De même, les différentes version de safran n’ont pas réussi à faire oublier la faible longueur à la flottaison et le côté volage d’une coque dont le plan de pont avait été conçu pour une utilisation en mode simple trapèze.

29erXX_2Comme tout Bateau hybride le 29erXX n’est donc pas une énorme réussite technique mais il reste un superbe engin de fun pour des équipages légers qu veulent prendre du plaisir sur une carène fabuleuse en dépit des soucis techniques et d’ergonomie du bateau dans sa version XX. Quelques Français l’ont bien compris et prennent un malin plaisir à naviguer selon les conditions où leur envie en 29er XX ou en 29er classique. C’est bien là l’essentiel.

Si d’un point de vue technique le 29er XX, au contraire du 49er et du 29er, ne laissera pas un souvenir impérissable dans l’histoire du dériveur, il aura, du fait même de ses limites de conception, joué un rôle majeur dans le choix du 49erFx comme skiff olympique pour les filles. Le 29erXX aura montré que les filles étaient capables de maitriser physiquement un plus gros dériveur, un dériveur plus puissant, plus long, peut être même trop, le 49er FX. Symboliquement il aura donc montré que le haut-niveau olympique chez les filles est avant tout comparable à celui des garçons, qu’il est autre chose que le prolongement du haut-niveau jeune dont le 29erXX aurait été la non seulement la matérialisation mais aussi la continuité.

Une bible !

high Performance Sailing - Franck BethwaiteCet ouvrage malheureusement jamais traduit en Français est assurément la bible du livre technique consacré à la performance et à l’art de la régate en voile légère. Si tous les voileux connaissent le livre de Manfred Curry consacré à l’aérodynamique de la voile, ils sont peu nombreux ceux qui connaissent cet ouvrage qui est aujourd’hui et pour longtemps encore la référence sur la recherche de performances en voile légère.

Mélange d’approches théoriques, de recherches empiriques et de « bricolages », il a eu une influence considérable sur l’architecture navale des 30 dernières années. En effet, Franck Bethwaite fait assurément partie de ces hommes dont l’influence ne se mesure pas encore totalement tant elle est fondamentale.

Si ses travaux ont nourri les plus grands architectes navals contemporains, il est aussi le père spirituel de tous les skiffs créés ces dernières années et notamment de toute la gamme des 9er dont son fils, Julian a été l’architecte et le constructeur.

franck BethwaiteA la fin des années 70, quelques années avant la publication de ce livre constamment réédité depuis, Franck Bethwaite publiait un article intitulé « this must be the future ». Disons le clairement, le futur c’est aujourd’hui et lui l’a écrit il y a déjà bien longtemps. Franck Bethwaite est décédé en 2012 à l’âge de 92 ans.

Si nous n’aurons malheureusement plus son apport théorique, on aimerait un jour une synthèse accessible de l’ensemble de son oeuvre et de ses travaux et notamment de cet ouvrage, High performance sailing. On peut rêver non ?

Complexe mais fascinant...

B14logob14Le B 14 est un bateau déjà ancien puisqu’il date du milieu des années 80. Hormis les 18 Pieds, il est l’un des premiers skiffs monotype dessiné par le dorénavant légendaire Julian Bethwaite à être arrivé en Europe au début des années 90 après un succès important en Australie et en Asie. Sa filiation avec les 18 pieds de son architecte est évidente.

Contrairement aux autres skiffs de cette génération, il ne dispose pas d’avaleur pour les 29 m² du spi. Au début de sa carrière en Europe, les larges échelles sans trapèze avaient été réduites et l’équipier devait aller au bout du câble.

Caractéristiques

  • Architecte: Julian Bethwaite
  • Année: 1988
  • Constructeur: Ovington
  • Longueur:: 4,24m (flottaison)
  • Largeur:: 1.67m – 3.18m
  • Grand-voile: 12 m²
  • Foc: 5,2m²
  • Spi: 29m²
  • Poids: 64kg (coque)

Rapidement cette version européenne a été abandonnée et le B 14 a fini par retrouver ses très larges échelles au bout desquelles l’équipage effectue le rappel.

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A n’en pas douter le B 14 est un superbe skiff léger et très rapide à condition de savoir en tirer la quintessence ce qui n’est pas à la portée de n’importe quel équipage.

Sa stabilité précaire au regard de la puissance importante de son plan de voilure n’est pas non plus un gage de facilité d’accès. Mais bien réglé et bien équilibré le B 14 procure des sensations de barre et de vitesse excellentes pour un bateau de cette taille.

On notera aussi que la monotypie n’est pas stricte avec notamment la possibilité de choisir son voilier. En France, la série connait un vrai renouveau avec l’arrivée de plusieurs bateaux en provenance d’Angleterre, où les occasions sont nombreuses et à des prix très abordables.

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C’est donc avec grand plaisir que nous voyons de nouveau des B14 sur les régates Breizhskiff tant ce bateau est élégant et tant il aura compté dans l’histoire du skiff.

En France, l’équipage phare du B14 est celui des frères Cadre qui dominent outrageusement le trophée breizhskiff d’année en année et qui ont entrainé avec eux tout un ensemble de passionnés de ce bateau devenu véritablement  une série dynamique de l’intersérie skiff.

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Le mythe absolu !

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Parler du 18 Pieds Australien, c’est d’abord et avant tout poser des questions : existe-t-il dans le monde de la voile légère un autre bateau qui puisse exercer un tel pouvoir de fascination ? Existe-t-il un dériveur qui ait à ce point fait la voile légère pour en être l’incarnation même ?

Comme son nom l’indique, la prestigieuse classe des 18″ est née en Australie à la fin du 19ème. Elle trouve son origine dans les désirs d’un entrepreneur de génie, Mark Foy, de rendre spectaculaire la voile en organisant des régates proches du public sur des petits bateaux rapides, impressionnants et sponsorisés par des entreprises.

Le public pouvant quant à lui parier sur le résultat des courses organisées par une ligue, « la Ligue australienne de 18″. Un siècle avant les Trophées Clairefontaine, les Extrêmes Sailing Series ou la Coupe de l’America version Elison, ce concept d’une voile qui deviendrait un spectacle sportif était posé. Il n’est d’ailleurs pas anodin que beaucoup de personnes impliquées dans la 34ème Coupe de l’América, dont Iain Murray, viennent du 18 ».

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Bien évidemment, à l’époque les 18 Pieds ne ressemblaient en rien à ce qu’ils sont devenus. Légèrement plus grands, sans trapèze, ils étaient menés par des équipages pouvant aller jusqu’à plus d’une dizaines de marins. Avec les années, la jauge a évolué vers des bateaux de 18 pieds à spi asymétrique, à trois équipiers, perchés au trapèze du de grands échelles. C’est là l’autre élément fondamental de la classe des 18″ : cette série a été le laboratoire du dériveur et continue d’une certaine manière à l’être.

Recherche sur les coques, les gréements, les matériaux, l’accastillage, le 18″ a toujours été à la pointe du progrès et ce qui se se fait de mieux en matière de dériveur. Si depuis la fin des années 1990, la coque est monotype, plan Iain Murray, le 18″ continue d’évoluer notamment sur le plan des gréements.

Caractéristiques

  • Architecte:
  • Année: 0
  • Constructeur:
  • Longueur:: 5.9m
  • Largeur:: 2m sans aîles
  • Grand-voile: 23.94 / 19.34 m²
  • Foc: 9.11 / 7.00 m²
  • Spi: 73.83 / 61.78 m²
  • Poids: 162 tout compris

Comment ne pas non plus évoquer la famille Bethwaithe lorsque l’on parle du 18″ et de son évolution technique ? Le père et le fils ont en effet été des grand animateurs, dans les chantiers et sur l’eau, de la classe des 18″ et la conception du skiff olympique, le 49er, n’est d’une certaine manière que l’aboutissement d’années de pratique et de développement en 18″. On pourrait citer également d’autres grands compétiteurs et ou architectes de l’histoire des 18 Pieds : Ben Lexcen, l’architecte du Contender, mais aussi d’un certain Australia II, a été à de nombreuses reprises champion du monde de 18″. Bruce Farr a collaboré à de nombreux projet Néozélandais de 18″. Iain Murray enfin, l’architecte des coques actuelles et recordman du nombre de victoires au JJ Giltinan, l’épreuve la plus prestigieuse du circuit des 18″.

Longtemps chasse gardée des Australiens, rarement concurrencés par les Néozélandais, il aura fallu un siècle de développement des 18 Pieds pour voir un non « down under », un Anglais, remporter le JJ Giltinan. C’était en 1999.

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Depuis seul un autre Anglais, Rob Greenhalgh aura remporté cette épreuve ainsi qu’un Américain Howie Hamlin qui remportera le GG Giltinan à deux reprises dans les années 2000.  A noter que ces deux là ont également été champions du monde de 14 Pieds, l’autre série mythique du skiff. Hamlin comptant même à son palmarès un titre de champion du monde de 505. Ces victoires symbolisaient le développement de la classe à l’international, en Europe et aux Etats-Unis dès les années 90, avec l’organisation de prestigieuses épreuves comme le Mark Foy Trophy à Carnac en France et à San Francisco.  Ces toutes dernières années, de grands régatiers issus de l’olympisme viennent également courir en 18″ : on citera bien évidemment, Nathan Outeridge, Tom Slingsby, mais aussi des gens comme Malcom Page. Il n’est pas rare de les voir en 18″ dans la baie de Sydney lors de la saison régulière, tous les dimanches entre octobre et avril, pour la régate dominicale de la ligue australienne.

Les 18″ font en effet partie du patrimoine historique de la ville de Sydney qui les a toujours mis en avant dans sa communication. Lors de la très grande époque de la médiatisation des 18, dans les années 90, les régates étaient même diffusées à la télévision et souvent tout aussi captivante qu’un match de foot!

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Headcam et micro pour les équipiers, hélicoptère, bateaux spectateurs, les 18″ des années 90 ont jeté les standards le la médiatisation de la voile comme leurs ancêtres du début du 20eme siècle avait jeté les bases de la voile spectacle. Et aujourd’hui encore, à l’heure d’internet, il est possible de suivre en direct sur le web les régates du dimanche.

Sport spectacle, médiatisation de la voile, compétitions de haut-niveau rassemblant de très grands régatiers, tous ces éléments auraient suffi à faire du 18 Pieds Australien une série d’exception. S’il est devenu un dériveur mythique, c’est pourtant parce qu’il y a quelque chose en plus, quelque chose qui tient au bateau en lui même et à l’esprit skiff dont il est la référence absolue et indépassable.

Le 18 c’est d’abord un bateau d’une extrême simplicité, certains diront dépouillé. Tout est fait pour que la performance et la vitesse soient d’abord et avant tout la résultante de la capacité d’un équipage à faire avancer le bateau sans s’encombrer de ces dizaines de réglages que l’on retrouve parfois sur certains dériveur. Simplicité donc, du plan de pont à la coque, en passant par le gréement et l’accastillage, un 18 pieds c’est aussi la puissance : surface de voile démentielle, même avec le plus petit des deux gréements, poids très léger de l’ensemble, cette puissance inégalée est compensée par le triple trapèze et les larges échelles qui sont une des marques de fabrique des skiffs et qui sur le 18 Pieds lui donnent une grâce inégalée.

18ft_4Simplicité et puissance, une navigation en 18 Pieds Australiens reste forcément quelque chose de magique et à la limite de l’orgasmique. Planning ininterrompu, sensation de glisser même dans 8 noeuds de vent, il reste toujours cette impression d’être sur un fil, de toucher les limites, de ne plus toujours être sous contrôle et de pouvoir se faire très mal. Bref, une navigation en 18 Pieds, particulièrement dans du vent, c’est quelque chose de déraisonnable et dont on ne ressort pas totalement indemne. C’est ce qui rend l’expérience passionnante dans un monde si cadré et si policé.

Bateau fascinant, le 18 pieds est l’essence même d’une conception de la pratique de la voile légère, le skiff, qui depuis plus d’un siècle s’est développée en parallèle voire en opposition au monde du dériveur classique. A travers le 18 Pieds et en référence à lui, le monde du skiff s’est structuré, s’est construit une histoire et a développé son propre système de valeurs que depuis 10 ans le monde de la voile découvre ou redécouvre mais ne peut plus ignorer. Le 18 pieds est tout à la fois le fruit de l’histoire du skiff en même temps que le héraut de cette histoire. C’est en cela qu’il occupe une place à part et qu’il est devenu un bateau mythique.