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solitaire

Un Must Pour Soi

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Le MustoSkiff avait lors de sa conception pour vocation d’être sélectionné pour les Olympiades de 2004. Avec son plan de pont épuré voir « propre », une carène aiguisée et planante, un plan de voilure généreux sous spi, et enfin des échelles fixe portant la largeur du bateau à 2,1 mètres, il a de fait toutes les caractéristiques pour suivre la voie du 49er et incarner pour les solitaires le skiff olympique par excellence.

Caractéristiques

  • Architecte: Joachim Harpprecht
  • Année: 2001
  • Constructeur: Devotti
  • Longueur:: 4.55 m
  • Largeur:: 2.45 m
  • Grand-voile: 11.4 m²
  • Foc:
  • Spi: 15 m²
  • Poids: 82 kg

En pratique, le MustoSkiff a su s’affranchir du « tremplin » olympique manqué puisque la classe s’est depuis développée autour de marins de haut niveau enclins à partager leur maitrise et leur préparation pour dynamiser la flotte, principalement en Angleterre et en Suisse.

La série est actuellement à la lisière des 400 unités, le prix des bateaux d’occasion reste élevé, ce qui a amené la classe a être taxée d’élitisme. Le site internet très fournis en conseils est un bon exemple démontrant tout le contraire, orientant doucement mais surement le novice vers la performance.

Souvent jugé extrême à naviguer, le bateau est pourtant extrêmement épuré, voir simple : Un plan de pont sans obstacles, composé du strict minimum, une coupe de spi facilitant les empannages. Le vis de mulet, inhabituellement situé au niveau du pied de mat, n’empêche pas de conserver une hauteur suffisante sous la bôme, derrière la tourelle de GV. La finesse de barre est appréciable, voire grisante lorsque le bateau part au planning dès les premières risées.

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La particularité technique du bateau réside dans l’envoi et l’affalage du spi, à réaliser à deux mains sans pompe à spi, nécessitant un geste qui devient vite naturel. La vraie difficulté apparaît avec les vagues, lorsque la très faible largeur du bateau et son poids léger suppriment toute inertie, arrêtant le bateau à chaque vague au près et exigeant à chaque manœuvre sous spi une attention accrue.

En France, le prix de l’occasion élevé ( malgré un prix du neuf inférieur à celui d’un RS700 ), la réputation « extrême » du bateau et enfin le développement du RS700 ont fait que le MPS n’est jusqu’à présent que peu représenté.

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Malgré ces états de fait, à l’image des skiffs en général, l’esthétisme de ce bateau et son design orienté sensations et performances attisent l’envie d’un grand nombre, skiffeurs ou non.

Le MPS ne serait donc pas simplement le pendant du 49er pour les dériveurs solitaires mais aussi cet « obscur objet du désir » parmi les skiffeurs eux-mêmes.

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Un pionnier et un succès !

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Avec sa volonté de toujours être à la pointe de l’innovation sur le marché du Dériveur, RS Sailing a développé et lancé le RS 100 en 2010. Il est avec son concurrent de chez Devoti, le D-one, le plus performant des dériveurs solitaires sans trapèze et à spi asymétrique.

Il s’adresse à ceux qui veulent un bateau simple et très facile à mettre en oeuvre et ne nécessitant pas le niveau technique et physique d’un dériveur solitaire à spi asymétrique et trapèze.

Caractéristiques

  • Architecte: Paul Handley
  • Année: 2009
  • Constructeur: LDC
  • Longueur: 4.30m
  • Largeur: 1.83m
  • GV:7.4 / 8.4 / 10.2 m²
  • Spi: 12.5m²
  • Poids: 80kg (complet)

A l’époque, il fallait oser se lancer sur ce segment qui s’impose pourtant aujourd’hui comme prometteur. Comme souvent RS Sailing a visé juste. Le bateau a été un gros succès à l’international avec plus de 500 unités vendues en 4 ans et le marketing de lancement du projet a été un modèle du genre avec un niveau rarement atteint dans « l’artisanat » de la voile légère.

Ce succès n’est guère surprenant quand on regarde les qualités du bateau. Coque époxy, mât et bôme en carbone, accastillage Selden, le bateau a clairement un look plus moderne et agréable que son concurrent de chez Devoti. Le mât semi-haubané contrairement à son concurrent, est un vrai plus et tout un ensemble de petits détails font du RS100 un dériveur certainement plus abouti techniquement que ce qu’on a parfois pu connaitre chez RS Sailing.

Sur le plan du programme et du public cible, encore une fois RS a visé juste et a marqué un premier point dans ce que certains appellent le « easy sailing » : le bateau répond à une vraie demande de gens qui veulent un bateau simple, accessible, facile à mettre en oeuvre mais sur lequel on s’amuse. Les performances sont bonnes pour un solitaire sans trapèze : la position de rappel est très ergonomique donc (presque) agréable. Si au près, il faut clairement s’engager pour faire avancer le bateau, le RS100 est un régal absolu au portant. Il va véritablement très vite et facilement ! Et même avec le gréement de 10,20 m2 l’empannage dans la brise n’est pas une aventure dont on ne sait si on sortira vainqueur.

rs100C’est en effet une des originalités aussi de ce bateau, d’avoir à l’instar du Laser, 3 gréements de taille différentes pour permettre à une vaste fourchette de gabarit de pouvoir naviguer en RS100 :  7,4 – 8,4 et 10,2  mètres carrés sont disponibles même si aujourd’hui le gréement intermédiaire est largement majoritaire et conviendra parfaitement pour des gabarits allant jusqu’à 85-88 kilos.

Reconnu classe ISAF, le bateau se développe mais les compétitions internationales attirent encore peu de monde malgré la convivialité légendaire de l’association de classe RS. Le RS100 est d’abord et avant tout le bateau de ceux qui veulent se faire plaisir sans trop de contrainte, à côté de chez eux, au club et profiter d’un bateau qui en 15 minutes permet d’aller sur l’eau. Enlevez le taud, hissez la voile et c’est parti ! C’est également un régal sur les plans d’eau intérieur où peu d’engins iront beaucoup plus vite.

En France, le bateau se vend bien et satisfait pleinement ses propriétaires.

Côté défaut, si l’on considère qu’il n’y a pas de mauvais bateau mais des bateaux mal choisis par rapport au programme de navigation et d’utilisation pour lequel ils sont conçus, alors le RS100 n’a pas de point faible. Tout au plus pourra-t-on signaler qu’il aurait mérité d’être un tout petit peu plus large pour être moins physique au près. Mais bon… La voile est un sport et le RS100 fera toujours moins mal aux « abdos » et aux cuisses qu’un Laser. Et la vitesse et les sensations au portant sont là pour faire oublier certains légers désagréments. De même, il faudra que le constructeur et l’importateur veillent à garder le prix de ce bel objet à un niveau raisonnable puisque c’est aussi une de ses grandes forces.


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Accessible dans une certaine limite

Rs 700 greylogors700Le RS700 est la suite logique du RS600 pour le chantier RS Sailing. Au début des années 2000 en effet, des solitaires à spi asymétrique sont apparus sur le marché et il s’est vite avéré qu’une modification du RS600 pour lui adapter un spi ne tiendrait pas la route du fait de la carène très extrême du RS600.

RS a donc développé le RS700 avec les grandes orientations techniques et marketing propres au chantier : ne pas sacrifier à la performance tout en rendant les bateaux le plus accessible possible pour ceux qui cherchaient un skiff solitaire qui seraient au Musto Skiff ce que le RS800 est au 49er.

Caractéristiques

  • Architecte: Nick Peters
  • Année: 2002
  • Constructeur: LDC
  • Longueur:: 4.68 m
  • Largeur:: 1.92 – 2.33 m
  • Grand-voile: 12.8 m²
  • Foc:
  • Spi: 16 m²
  • Poids: 79 kg

Sur un plan technique, le RS 700 n’a rien à envier à ses concurrents : coque planante à bouchain, mat carbone, trapèze, échelles, spi avec avaleur. Sur le plan des performances, il va aussi vite que le Musto Skiff avec peut être une ergonomie plus étudiée pour un large public et des sensations de barre épatantes ce qui le rend de fait plus accessible que ses principaux concurrents.

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Un autre exemple : le mât carbone, raide et léger, associé à une grand-voile ne possédant qu’une seule latte forcée en tête rendent le bateau plus tolérant que les autres. L’envoi et l’affalage de spi sont simplifiés par l’utilisation  d’un système de pompe.

Le RS 700 a conquis aujourd’hui un large public.

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Alors que la clientèle de son concurrent le Musto est plus élitiste, le RS 700 a réussi à fédérer bon nombre de régatiers amateurs qui souhaitent pouvoir prendre du plaisir assez facilement sur un bateau procurant des sensations que peu de dériveurs sont à même de garantir.

En France, le RS 700 se développe assez rapidement avec maintenant une grosse dizaine de bateaux régatant régulièrement sur le Trophée Breizhskiff. En 2013 une mise à jour faite par le chantier, alliée à quelques modifications esthétiques, a relancé la production du bateau qui se développe bien hors des frontières anglaises.

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MaitRS longtemps propriétaire d’un RS600 vous donne ses conseils pour régler son bateau en fonction des conditions.

Gréer le RS600

Le mat tient tout seul, vous pouvez fixer le hauban sous le vent:

  • greerrs600-1Reprendre l’étai mais le laisser détendu, le mat penche mais c’est normal et c’est la seule méthode pour pouvoir hisser la gv sans difficulté.
  • Fixer la bôme grâce à la double vis ( le côté mâle sur tribord sinon cela peux ce dévisser avec de la brise)
  • Faire tourner le bateau pour qu’il soit parfaitement bout au vent
  • Mollir tous les renvois à fond et faire un tour autour d’un des deux coinçeurs pour que les sandows ne retendent pas tout ça
  • Fixer le point d’écoute de la gv
  • Fixer la drisse de gv avec un nœud de chaise au ras de la têtière
  • Hisser (si c’est trop dur c’est que vous n’avez pas passé de téflon sur la ralingue, que vos lattes sont trop tendues « gv à terre la voile doit être plate avec les lattes en place », que l’étai est trop souqué, que le losange a trop de tension, que vous n’êtes pas parfaitement bout au vent ou qu’il faut vous remettre à la muscu…)
  • Une fois la gv en tête de mat (bien vérifier), passer le cunni dans l’œillet et le fixer dans l’encoche du « vis de mulet » sur tribord avec 2 tours morts 2 demi-clefs en donnant suffisamment de tension pour que l’anneau de cunni arrive au niveau du haut de la rallonge de pied de mat.
  • Passer la sangle autour du mat (sangle ou bout diam 5 mm) pour que le cunni ne frotte pas sur l’intérieur de la bome.
  • Fixez les traps et préréglez leur longueur (une marque est la bienvenue) pour pouvoir vous asseoir assis accroché au trap en étant au milieu de l’échelle.
  • Maintenant seulement vous pouvez prendre de la tension sur l’étai, a donf dès 10 nds ( 220 kgs) et seulement fort en dessous de 10 nds(150 à 180 kgs)
  • Equilibrer la longueur des renvois de chaque côté sur les échelles (sur l’eau ce sera nettement moins facile…)
  • Fixer la drisse lovée avec un anneau de sandow sur le bas du mat ou sur l’échelle, fixez le safran et préparez la dérive.
  • Mettre le tout dans l’eau froide (je vous conseille de vous être habillé avant car cette petite chose légère a la mauvaise habitude de danser la gigue sur sa remorque avec un peu de vent…pas génial pour les points de contact avec la coque, deux petits bouts en permanence sur la mao et noués aux échelles peuvent rendre de précieux coups de main quand c’est nécessaire)

Voilà, c’est à peu près tout ce qu’il faut savoir pour démarrer sans problème, mais ça ne veux pas dire que tout soit réglé…

Prise en main

La mienne fut laborieuse parce que personne ne m’a donné de conseils… Alors si ça peut servir à quelqu’un…( pardon pour les pros )

  • Choisissez un jour de beau temps avec un vent entre 5 et 10 nds.
  • Un plan d’eau intérieur ou la mer libre mais avec un départ au près et un vent qui vous ramènera à terre.
  • Blindez l’étai aussi fort que vous le pouvez.
  • Optez pour un réglage du gréement correspondant à 20-25 nds : halebas à fond, cunni à fond, bordure à moitié puis choquez le hale bas de moitié. (vôtre gv n’a plus que 30% de sa puissance…)
  • Au départ, testez la stabilité de l’engin en vous déplaçant à bord voile choquée.
  • Partez au bon plein ou au travers et bordez progressivement puis sortez au trap
  • Gérez l’assiette à la gv pour commencer
  • Ne tentez un virement que lorsque que vous aurez pris vos marques, ce qui veut dire qu’à la fin de votre bord de travers, choquez pour rentrer du trap et virez pénard.
  • Si vous êtes à la rue vous pouvez affaler les 2/3 de la gv pour rentrer au portant, vous avancerez encore comme un 420…mais si vous êtes à l’aise alors revenez progressivement aux bons réglages pour cette force de vent : cunni à 0, hale bas ½ voir plus sur eau plate, bordure 1/3 puis enchaînez les virements et les empannages après avoir goûté au près et au largue.
  • Que tout ceci ne vous affole pas mais si vous voulez prendre du plaisir et que vous n’avez jamais navigué que sur des dériveurs traditionnels je pense que c’est la bonne méthode.

Le près

greerrs600-3Comme tous les skiff, la création d’un vent apparent plus fort que le réel est le secret de la vitesse. Cela veut dire qu’il ne faut pas hésiter à lancer le bateau à vitesse max au bon plein avant de serrer le vent progressivement et de relancer dès que la vitesse chute. La dérive est fine et, sans vitesse, c’est la marche du crabe assurée.

Excepté au-dessus de 15 nds il faut se tenir à l’extrême avant des échelles pour sortir le cul de l’eau ( celui du bateau…).

Dans petit temps, s’asseoir sur le pont entre les cadènes et le mat (c’est très casse-gueule mais rentable…si vous ne prenez pas le bateau sur le nez ! Ceci est aussi valable au portant dans les petits airs)

Au-dessus de 20 nds il peut être utile de remonter la dérive de 10 à 20 cm suivant votre poids.

Le portant

  • Faites un nœud d’arrêt sur l’écoute de gv pour qu’elle ne vienne pas frapper les haubans
  • Bateau à plat ou très légèrement gîté dans le petit temps
  • Cunni relâché
  • Hale bas : voir plus loin
  • Bordure relâchée

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Ne pas laisser le bateau « coller » à l’eau, relancer en lofant, faire plonger l’étrave dans le creux des vagues (même toutes petites et dans le petit temps) il est possible de planer avec très peu de vent, border dans l’accélération et choquer quand ça ralenti. Pour réussir cela dans le petit temps prendre l’écoute en direct après la première poulie de bome.
Dans la brise, se reculer au max sur l’échelle, régler le trap le plus bas possible pour ne pas être éjecté, dans ces conditions les réglages peuvent rester les mêmes qu’au près.
Au largue dans les vagues le plus sûr est de poser le pied au vent sur l’échelle et l’autre sur le passavant et de se régler le plus bas possible.

Réglages

Hâle-bas

  • A mi-course < 10 nds avec clapot
  • Presque à donf < 10nd et eau plate
  • Poulie dans poulie dès 10nds ( le mat ressemble à celui d’une planche)
  • Mou au portant < 15nd ( mais repris à douf pour l’empannage)
  • A fond au portant >15 nds
  • Survie : relâché en gardant le cunni à fond

Bordure

Elle suit les réglages du hale bas
Eviter toujours de la prendre à fond, cela réduit la puissance de presque un tiers (sauf dans la grosse brise of course)

Cunningham

Il suit les réglages du hale bas sauf :

  • Petit temps : toujours mou, juste enlever les plis
  • Survie : une fois le hale bas à fond prendre le cunni à fond ( ce n’est de toute façon pas possible sans le hb à fond à moins d’être Casus Clay) puis relâcher le hale bas de la moitié…votre gréement ressemble maintenant à celui d’une planche de fun pour le baston.

rs600-greerAssiette

Une évidence : toujours à plat, mais la chose étant légère ce n’est pas toujours très facile
Le bateau est très plat sur l’arrière et sans aucune flottabilité, il faut donc faire très attention à l’assiette longitudinale, au près il faut s’avancer au max sur les échelles et « planter » l’étrave dans l’eau sauf dans la brise où le brion doit alors lécher la surface de l’eau.

Faire plonger l’étrave en s’avançant.

Se reculer progressivement en abattant pour finir tout à l’arrière au largue.

4 à 8 nds 8 à 15 nds 15 à 20 nds > 20nds ( help !!)
Trous sur ridoirs (en partant du haut.) 3 (2 si vous êtes à l’aise) 3 3 3 (4 voir 5 si vous êtes léger ou eaux agitées)
Tension sur l’étai 180kg = fort sans prendre d’appuis 220 kgs=à donf, 2 mains et à genoux devant l’étrave… 220kgs 220kgs
Hale bas (au près) ½ (déplacement de la dernière poulie de la cascade) A donf poulie dans poulie A donf Même au portant Choquez un peu 2/3
Cunningham 0 Juste enlever les plis oeillet à 4 cm de la bome A donf
Bordure Identique à la courbe des lattes Tout pareil Un peu plus (?) A fond sans vibrations sur la bome
dérive Entièrement enfoncée Tout pareil Tout pareil ou 10 cm si vous êtes en surpuissance Relevée de 10 à 20 cm suivant votre poids.
Losange pour un barreur de 70 kgs 30kgs 25kgs 18kgs 18kgs

DéssalageS

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Souvent impressionnants mais je ne me suis jamais fait mal. T’as vu la flottabilité sur l’arrière ? (sortie d’empannage foiré)

  • Lâchez votre stick carbone si vous y tenez…
  • Lâchez votre stick alu si vous tenez à vos bijoux de famille…
  • Gardez l’écoute de gv à la main pour ne pas nager comme un damné derrière ce c.. de bateau qui ne veux pas se retourner entièrement et s’arrêter (il est difficile à rattraper avec 20 nds de vent, et en 4 ans je ne l’ai jamais vu se retourner entièrement, le mat reste à la surface de l’eau).
  • Plongez carrément pour éviter la gv ou le mat si vous tombez sous le vent.
  • Lancez-vous pour passer par-dessus les échelles (jamais dessous !!)

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Sinon dans la plupart des cas cela ce passe plutôt calmement et on a le temps de passer par-dessus les échelles pour aller sur la dérive sans se mouiller.

Redresser le bateau

N’oubliez pas de choquer entièrement le hale bas et l’écoute de gv

Si vous avez dessalé avec le mat au vent ou que vous avez trop attendu et que le bateau a tourné dans ce sens mettez-vous sur la dérive prenez le plat bord (plus efficace que l’échelle) et sortez la tête de mat de l’eau de 40 à 50 cm, essayez de garder cet équilibre et le bateau tournera tout seul du bon côté. Sinon l’autre méthode consiste à relever à contre et à courir comme un maboul sur le pont avant pour chopper l’échelle de l’autre côté avant que le bateau ne re-dessale. (bon courage)

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Pour revenir à bord, le plus simple est d’attraper le hauban et de remonter par l’avant de l’échelle quand le bateau est à 45°.

Une fois à bord reprenez vite le stick pour ne pas avoir à tout recommencer et avancez-vous le plus possible pour reprendre le contrôle du bateau (si vous restez à l’arrière, le bateau va se poser bout au vent et partir en marche arrière avec le risque évident de repartir à la baille…)

Entretien

Hormis les rinçages habituels ( +le mat et les échelles à l’intérieur, 1 ou 2 fois par an) quelques petits trucs qui facilitent la vie:

  • greerrs600-16Poser des feuilles de mousse entre les échelles et le gel coat (colle néoprène) pour limiter l’abrasion du sable
  • Vérifier la fixation des échelles à la coque une fois par an (les vis peuvent casser)
  • Vérifier le serrage des boulons de la cadène de hale bas, s’il n’y a pas de trappe il va falloir percer…(voir photos)
  • Garnir les trous de cadène au silicone
  • Idem pour l’avant du puit de dérive au niveau du pont et l’intérieur du puit sur l’arrière.
  • Garnir le haut et le bas du puit avec un matériau dur (chant de meuble en contre-plaqué) pour bloquer la dérive et protéger le gel-coat de la pression de la dérive.
  • Passer un coup de téflon régulièrement sur la ralingue de gv et dans la ralingue sur le mat
  • Raccourcir la drisse tous les mois ou après une sortie musclée (quand ça casse sur la ligne de départ on a l’air vraiment très c… « Hourtin 2003 »)
  • Passer un peu de téflon ou de vaseline (y’en a qui préfèrent) sur l’embase de pied de mat.
  • Coller quelques centimètres de TBS ou autre sous le point d’écoute pour éviter que la bome ne tape contre la barre arrière à l’affalage
  • Protéger les échelles en alu de la corrosion avec les cadènes inox en collant une bande de mylar avec du scotch par-dessus.

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Je vous conseille vivement un stick carbone et un hale bas continu, ça change la vie.

Sur la photo, le hale bas est en jaune. Il fait le tour complet des échelles et le mou est repris par un aller retour et un sandow. Les flèches noires indiquent les poulies de l’aller retour, la flèche rouge indique le sandow de rappel qui est fixé sur tribord. Pour rabouter le bout en continu il suffit d’enlever 10 cm de gaine d’un des 2 coté puis de glisser l’âme en dynema ou vectran dans l’âme de l’autre extrémité. Rapprochez ensuite les deux gaines et fixez-les avec un scotch puis faîtes quelques points avec du fil à voile par-dessus tout ça (le diamètre doit toujours permettre au bout de passer dans les poulies)

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Ce système permet de ne pas se retrouver en butée sur le mauvais bord et de régler avec plus d’efficacité à partir du trap ; Il suffit de mûler sur le bout le plus visible (jaune) et là on tire avec les jambes (nettement plus efficace que les bras pour ma part).

Autre conseil : Le système de réduction prévu ne présente pas vraiment d’intérêt quand on a compris comment enlever la puissance du gréement (voir réglage survie). Il ralentit le bateau mais ne le rends ni plus stable ni moins puissant, en tout cas pas assez. Je ne l’utilise donc jamais (comme les Anglais d’ailleurs)

Manœuvres

Virer de bord

Comment faire avec tous ces trucs dans les mains ? Voici comment ça marche correctement pour moi :

  • Soyez sûr que le bateau est à vitesse max.
  • Au trapèze, passez l’écoute de gv dans la main arrière et remontez-vous au réglage médium avec le palan de trap, reprenez l’écoute dans la main avant, choquez un peu de gv et rentrez progressivement pour garder l’assiette.
  • Gardez l’écoute et le stick dans leur main respective, redressez-vous pour que le trap se décroche (la sécu de trap doit être enlevée)
  • Lofez doucement puis rapidement quand le bateau passe l’axe du vent
  • Au passage dans l’axe du bateau faîte tourner la tourelle de gv avec la main de la GV
  • En vous retournant faîte passer le stick sur l’arrière en le gardant dans la main d’origine
  • Attrapez le stick avec la main qui a toujours l’écoute de gv, (l’échange se fait dans le dos bien sûr).
  • Le plus rapidement possible, allez vous positionner assis sur l’échelle le plus en avant possible, vous avez maintenant l’écoute et le stick dans la même main, celle de l’arrière du bateau
  • Accrochez le trap avec la main libre, passez l’écoute dans la main avant et sortez le plus vite possible en serrant l’écoute de gv pour qu’elle se borde en même temps que vous sortez
  • Une fois le bateau relancé passez l’écoute de gv dans la main arrière et descendez-vous avec le palan de trap pour faire un rappel max., reprenez l’écoute dans la main avant.

Tout ceci doit être le plus rapide possible, dans l’idéal vous devez être sur l’échelle de la nouvelle amure quand les lattes passent en faisant « plop ».

Si vous avez loupé votre coups, le bateau s’arrête bout au vent et part en marche arrière (il fait ça très bien…). Dans ce cas laissez le repartir du côté qu’il choisit, vous perdrez moins de temps qu’en essayant de repartir sous la bonne amure pour le bord en cours.

Empanner

Idem vitesse et bateau à plat, hale bas repris à fond.

  • greerrs600-24Vous ne devez passer sous la bôme que lorsque le bateau vient sur vous en contre-gîte…sinon arrêt du bateau et risque de plongeon…
  • Attention à l’accélération lors de l’abatée, ça peut surprendre, rester au trap le plus longtemps possible.
  • Rentrez progressivement pour maintenir l’assiette
  • Lors du passage de la bome profitez de la vitesse pour vous repositionner dans l’axe du vent
  • Le plus rapidement possible s’accrocher au trap en étant à genou sur le plat bord opposé et sortir au trap, régler au plus bas (en régate sur le premier empannage, ce trap est réglé en position moyenne, cf « virer de bord »)
  • Lofer pour relancer
  • Le passage du stick et de l’écoute sont les mêmes que pour le virement
  • Re-régler le hale bas suivant la force du vent.

A bientôt sur l’eau!

Hystérique

RS300 and 600 nationals @ Pwllheli Sep 12logors600

La légende raconte qu’au début des années 90, assis sur une jetée face à la mer, une groupe de régatiers discutait du dériveur solitaire sur lequel ils aimeraient vraiment naviguer.

Peu de temps après, le RS 600 et le chantier RS Sailing sont nés et allaient devenir un success story de la voile légère anglaise.

Premier dériveur solitaire à trapèze depuis le Contender, le RS 600 est aussi le premier skiff solitaire de l’histoire.

Ultra performant, très instable, d’une finesse de barre rarement égalée, et malgré la concurrence en matière de skiff solitaire, le RS 600 connaît une nouvelle jeunesse avec le développement d’un kit de foils qui lui permet maintenant de voler au dessus de l’eau.

Caractéristiques

  • Architecte: Clive Everest
  • Année: 1994
  • Constructeur: LDC
  • Longueur:: 4,47 m
  • Largeur:: 2,13m
  • Grand-voile: 12,64 m²
  • Foc:
  • Spi:
  • Poids: 68 kg

Le RS600, a connu un certain succès en France. En plus des bateaux importés au milieu des années 90, quelques amateurs en ont ramené d’Angleterre pour s’amuser.

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Son prix très bas sur le marché de l’occasion permet à la classe de continuer à vivre et de se renouveler et à des amateurs se sensations fortes de mettre un premier pied dans le monde des skiffs.

Il fait partie des rares dériveurs dont les anciens propriétaires parlent avec un souvenir ému. Quand on aimé ce magnifique dériveur, il y a de fortes de chances qu’à un moment dans sa vie on le regrette, c’est dire si ce bateau est magique.

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Tradition et modernité !

d-one_2d-oneParler du D-one c’est aussi d’abord et avant tout parler de son concepteur, Luca Devoti, personnage haut en couleur, médaillé olympique en Finn, qui a mené de nombreux projets sportifs et donné son nom à un chantier reconnu qui produit les meilleurs Finn du monde.

Nul ne s’étonnera dès lors de ce lien de parenté évident du D-one avec le Finn, lien de parenté qui peut laisser dubitatif.

Il est particulièrement évident sur tout l’avant du bateau et au niveau de l’accastillage (la barre d’écoute notamment) et du mât. Et, rapporté à ce côté classique de la coque, du mât et de l’accastillage, les éléments censés apporter la touche de modernité peuvent finir de laisser une impression esthétique pas forcément très agréable. Par exemple, c’est bien de bancs ce rappel dont il faut parler et non d’ailes ou d’échelles comme dans l’univers des skiffs purs et durs. De même, le tangon décalé à l’étrave du bateau donne quant à lui l’impression d’avoir été rajouté, bref d’avoir fait du neuf avec du vieux au fond d’un garage italien.

Caractéristiques

  • Architecte: Phil Morrison
  • Année: 0
  • Constructeur: Devoti
  • Longueur: 4.23m
  • Largeur: 2.32m
  • Grand-voile: 11.5m²/9.5m²
  • Foc: N/A
  • Spi: 13.2m²
  • Poids: 75kg

Si l’esthétique est critiquable sur de nombreux points, en faisant abstraction de cet aspect, on découvre un bateau loin d’être inintéressant. Comme tous les bateaux construits par Devoti, il convient de souligner la grande qualité des matériaux et le soin apporté aux détails et aux finitions.

L’accastillage est toujours bien placé, les réglages nombreux, s’inspirant des années d’expérience du constructeur dans le monde du Finn. Années d’expérience qui comme on dit dans une marque italienne bien connue « feront toujours la différence ».  Choisir un D-one c’est l’assurance d’avoir un produit qui ne vieillira pas et gardera une valeur de revente élevé.

d-one_3Sur le plan du comportement sur l’eau, le D-one a la réputation d’être un très bon marcheur au près, tout comme le Finn. Son mât très en avant, la puissance et la coupe de sa voile et la grande largeur du bateau font qu’au près il lâche son concurrent direct le RS100.

Au portant c’est une autre histoire, pour les mêmes raisons qui font qu’il va vite au près.

d-one

De part son système d’égalisation des poids d’équipage, il reste accessible pour une belle range de gabarit. Sur le plan du comportement, là encore, à l’image d’un Finn, il reste stable et donc accessible pour des voileux de tout niveau.

S’il se vend moins bien que le RS100, la différence de prix n’est pas anodine, le circuit international du D-One est assez développé en Europe et se développe notamment sur la possibilité de louer des bateaux pour les événements et d’y arriver avec juste son sac d’affaires de voile.

Certes, ce concept de flotte collective a un coût mais quel plaisir de se déplacer sur une régate sans son bateau, sans remorque etc, bref de diminuer les contraintes logistiques qui sont un fléau au développement de la voile.

Au final, malgré son prix un peu élevé mais justifié par la qualité de construction du bateau, le D-one se révèle intéressant pour une clientèle qui voudrait quelque chose de « classique » même si ce mot n’est pas adapté à l’univers du skiff.

Bien évidemment certains pourraient vouloir quelque chose de plus exclusif dans le design mais bon… Le classique peut rassurer. Et si certains restent sur l’eau et continuent de naviguer grâce à ce bateau alors il n’y aura rien à redire.

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Objet de design, design de l'objet.

rs300_1Parler du RS 300, c’est d’abord et avant tout poser des questions : hormis les bateaux de jauge à développement, et particulièrement le Moth International, y-a-t-il eu dans l’histoire des dériveurs de série quelque chose d’aussi surprenant et d’aussi attirant à la fois ?

Pourquoi ce bateau dont le développement est resté limité continue-t-il de garder ses passionnés et pourquoi tous ceux qui parlent de leurs navigations en RS300 le font avec des étoiles dans les yeux ?

Pourquoi enfin ce bateau que tout le monde décrit comme extraordinaire n’a pas connu un développement plus important que celui qui a été le sien ? Car si certains diront qu’il est techniquement difficile, ce n’est pas non plus un Moth !

Osons des hypothèses : la première serait que ce formidable bateau est d’abord et avant tout un refus du compromis, quelque chose d’exclusif qui dénote dans la gamme RS.

rs300Refus des compromis esthétiques. ce bateau est un pur objet de design avec le côté forcément repoussant que cela peut avoir. On aime ou on déteste, on ne reste pas indifférent !

Refus des compromis techniques : sa carène tout à la fois tendue et ronde est entièrement dessinée pour limiter la surface mouillée et favoriser la vitesse mais aussi l’instabilité. Hormis le Moth sur Foil, il est sans doute le dériveur solitaire sans trapèze le plus rapide au près.

Refus des compromis vis à vis de la performance et des sensations : ce bateau rappelle que même si RS Sailing a conçu des bateaux parfois plus sages et abordables que la concurrence, il y a dans leur gène d’abord et avant tout une culture de la performance : le RS600 avait ouvert la voie, le RS300 a continué.

Refus des compromis vis à vis du public cible. En Angleterre, la petite communauté des adeptes du RS300 est soudée, active et disons le assez expressive ! Des passionnés avec autant de « patate » que leur bateau mais des passionnés parfois à l’écart.

C’est sans doute pour ces raisons que le RS300 n’a pas connu un développement proportionnel à l’enthousiasme qu’il génère et proportionnel à son niveau de performance. Si vous recherchez un bateau qui soit d’abord et avant tout un bel objet, un engin pour se faire plaisir sans trop de contraintes alors foncez. On en trouve d’occasion à des prix  très abordables et même s’il peut paraitre technique à certains, sachez qu’il reste accessible à n’importe quel pratiquant de dériveur ayant une expérience en dériveur.

Comme d’autres dériveurs de cette catégorie, le RS300 n’est pas à proprement parlé un skiff. Pourtant parmi les bateaux de cette catégorie des dériveurs solitaires sans trapèze, il est celui qui s’en rapproche le plus tant le refus des concessions et du compromis et son niveau de performance ainsi que l’esprit de ses défenseurs rappelle certaines des plus fameuses séries de skiff.

A redécouvrir !

RS 10th Anniversary Event 3-5 May 08logorsvareo Au moment où le marché du dériveur solitaire sportif semble connaitre un nouvel essor avec l’arrivée sur le marché du RS100 et du D-one en 2010 et du RS One et du D-Zéro en 2014, il reste intéressant de se pencher sur ce bateau mal connu qu’est le RS Vareo et né à la fin des années 90.

Rappelons d’abord qu’il est le premier dériveur solitaire de série à avoir adopté un spi asymétrique et à avoir connu un relatif succès en Angleterre chez une clientèle de club qui souhaitait un bateau simple et accessible pour une pratique de proximité et sans beaucoup de prétention sportive même si tout le monde en Angleterre a plaisir à faire les régates de club qui ont déserté le paysage français des clubs de voile.

Caractéristiques

  • Architecte: Phil Morrison
  • Constructeur: LDC
  • Longueur: 4.25m
  • Largeur: 1.57m
  • Grand-voile: 8.8 m²
  • Spi: 10 m²
  • Poids: 93kg

Certains ont pensé qu’avec l’arrivée sur le marche du RS100 et du D-one, le RS Varéo était condamné à disparaître . Pourtant il n’en est rien et l’arrivée de la concurrence n’a fait que remettre au grand jour ce bateau qui se développe maintenant dans des pays comme la Tchéquie…

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La raison de la survie de ce bateau malgré l’arrivée du D-one et du RS100 est pourtant évidente. Ils ne sont clairement pas sur le même marché. Le Varéo séduira une clientèle moins sportive, beaucoup plus familiale et pourra parfaitement embarquer une autre personne pour de l’apprentissage et notamment la découverte du spi asymétrique.

Nous aurions pu classer le RS Vareo dans les dériveurs d’initiation. Et pourtant… Même si ce n’est clairement pas un skiff et clairement un bateau de pure performance, c’est un bateau unique en son genre et qui rendra beaucoup de services dans le développement de la pratique de la voile à spi asymétrique.

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Entretenir la flamme...

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Voila un dériveur solitaire moderne, simple, léger et suffisamment évolutif pour se faire plaisir du faux débutant au un vieux loup de mer.

Solitaire mais pas seulement, le plan de pont permet d’embarquer pour une promenade plutôt sportive un équipier « léger » pour quelques sensations fortes. Une fois à l’eau le bateau est doux à la barre et très réactif, la moindre risée le fait accélérer.

Son allure favorite c’est le largue, et si le vent est de la partie, c’est une véritable fusée. Il faut juste réussir à conserver un cap rectiligne, surf assuré !

Le Blaze a une carène moderne, plate et planante, un plan de pont ergonomique et des ailes réglables (en carbone sur le X) pour le rappel (largeur maxi 2,0 m).

Caractéristiques

  • Architecte: Ian Howlett
  • Année: 1996
  • Constructeur: Topper
  • Longueur: 4.2 m
  • Largeur: 1.5m à 2 m
  • Grand-voile: 10.4 m² (10 sur Blaze X)
  • Poids: 72 kg

Le mat aluminium de 6.5 m est pourvu de barre de flêche poussante. Le gréement consiste en une grand-voile ’round-head’ de 10 m² en mylar et semi latte. Elle permet par rapport a l’ancienne voile de 10.5 m2 (mk1) un meilleur contrôle du bateau lors des surventes et un meilleur cap au près.

Tout est fait pour faciliter la navigation : * dérive pivotante avec renvoi sur chaque bord. * renvoi du cunnigham, hale-bas et bordure sur chaque bord. Le Blaze a évolué régulierement depuis sa sortie en 1997, et depuis 2003, il est doté d’une nouvelle voile et à reçus quelques légères modifications de plan de pont. Il est appelé Blaze X. Les bateaux de la génération précédente peuvent être modifié très facilement pour naviguer avec le nouveau gréement et il n’y a pas de différence notable de performance entre un Blaze X et un Blaze mk1 converti X.

La bome et les ailes sont maintenant en carbone. Le mat est resté en aluminium et n’a pas subi d’evolution pour l’instant.

Le Topper Blaze est en plein développement en Angleterre. Le National 2013 a rassemblé plus de 50 bateaux. L’association de classe Blaze en Grande-Bretagne (blaze-sailing.org.uk) est très active et s’est donne deux axes principaux : * Diffusion du bateau * Evolution régulière du bateau tout en limitant les coûts. Quelques bateaux naviguent en France en particulier en Bretagne Nord.

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Anachronique !

ic10logoIC10

Le Canoë International (I.C.10) de 10 m2 est un dériveur de haute compétition. Sa dénomination lui vient de ses origines canadiennes il y a plus d’un siècle,mais il s’est progressivement transformé pour s’adapter aux techniques les plus performantes dans le domaine de la navigation et de la régate en solitaire.

Sa particularité réside dans sa planche de rappel qui peut déborder jusqu’à 1.50m en dehors du bateau et qui autorise un rappel très efficace. Il repose sur une jauge très stricte pour les lignes d’eau, mais par contre,très ouverte pour le pont et l’accastillage. La majorité des matériaux disponibles sont utilisés :bois lamellé et C.P. ainsi que polyester, époxy et multiples composites.

Caractéristiques

  • Architecte:
  • Année: 0
  • Constructeur:
  • Longueur:: 5,18 m
  • Largeur:: 1 m
  • Grand-voile: 10 m² avec le foc
  • Foc:
  • Spi: illimité (22 m² habituellement)
  • Poids: 63 kg coque seule

Depuis une dizaine d’années la classe International Canoë s’est ouverte à l’utilisation du spinnaker (22 m2) donnant le nom de « Assymétric Canoë « (AC) La classe I.C. 10 est très active depuis de nombreuses années aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne avec des flottes de 190 et 220 bateaux.

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Pour les pays européens la Suède et l’Allemagne possèdent respectivement des flottes de 90 et 50 bateaux. En France la série est peu active avec quelques bateaux seulement.

Le plaisir de naviguer sur un I.C.10 est unique .Il y a toute la finesse d’un dériveur sophistiqué et, sans répondre à la définition stricte d’un skiff, les sensations de glisse et de vitesse qu’il procure nous permettent de le considérer comme tel.

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